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A paraître le 20 août MANITUANA, l’épopée de l’Indépendance des Etats-Unis dans la version des vaincus



Par le collectif italien Wu Ming - Prix Sergio Leone 2007, Prix Salgari du roman d’aventure 2008. Dans ce livre, best-seller en Italie et ailleurs, le collectif de cinq auteurs italiens dénommé Wu Ming allie le souffle des grands récits épiques aux ressorts palpitants du roman-feuilleton pour nous raconter la naissance des États-Unis d’Amérique vue du côté des perdants de l’Histoire.


En 1775, il existait dans la vallée du fleuve Mohawk un monde métis, baptisé Iroquirlande, où six tribus iroquoises avaient tissé des liens de sang avec des Écossais et des Irlandais sous la protection de Sir William Johnson, commissaire des Affaires indiennes. Maintenant les terres ancestrales sont menacées par l’avidité des colons qui veulent se libérer de la couronne d’Angleterre. La guerre arrive de Boston et se rapproche, de vieux liens se rompent et la terre devient le théâtre de scènes d’horreur. Le chef de guerre Joseph Brant Thayendenaga essaiera d’en appeler au roi, il ira à Londres avec Philip, dit le Grand Diable, guerrier mohawk redouté et lecteur de Shakespeare, Peter, l’adolescent peau-rouge qui joue du violon et combattra dans les armées du roi, Esther qui a le don des visions comme sa tante Molly, la mère des nations iroquoises.
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Le matin elle pouvait entendre la terre respirer…
L’après-midi elle entendait l’herbe pousser…
Le soir elle voyait où le vent allait se reposer.


Beaucoup de choses invisibles sont pourtant aussi claires que la calligraphie. A cet endroit on trouve d’incroyables cascades et forêts, un endroit que les gens appellent Manituana, le jardin des belles âmes. Lorsque qu’on y pose son regard on comprend pourquoi il s’appelle ainsi tant il y a de verdure, de l’eau. La vie est là.
Ce conte se passe au milieu de l’Atlantique, dans une vallée où coule une rivière. Le début de la révolution créa l’Amérique. Ce conte se passe du mauvais côté de l’histoire mais tout y est encore possible.


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Chronique de Luis Sepúlveda


QUI ETES-VOUS ?

Quand je dis « moi aussi je suis journaliste », je le fais avec beaucoup d’humilité car il me revient en mémoire une vaste galerie de photographies où se trouvent les visages de Juan Pablo Cárdenas, un grand journaliste et, de ce fait, otage personnel de Pinochet, de Pepe Carrasco assassiné par Pinochet pour cette même raison, de Rodolpho Walsh, écrivain et grand journaliste, assassiné par la dictature argentine, de José Luis Lopéz de la Calle, grand journaliste assassiné par l’ETA. A ceux-ci viennent s’ajouter d’autres illustres collègues de la corporation rencontrés sur mon chemin c’est pourquoi quand je dis « moi aussi je suis journaliste », je le dis avec fierté mais ma fierté est de courte durée car la profession est en pleine décadence.

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